Les marais commencent au pied des falaises mortes et s’étendent jusqu’à la Gironde. La construction d’une digue en a fait des polders parcourus par un réseau de fossés et de canaux d’irrigation ou de drainage.
Au-delà des marais envahis par les eaux saumâtres, au gré des marées de la Gironde, les prairies humides asséchées et cultivées par l’homme reste le lieu de villégiature, aux beaux jours, des vaches et des moutons qui autrefois rejoignaient les rives du Médoc en gabare.
On désignait jusqu’à la guerre ces marais de « vaine pâture ». En effet, les paysans profitaient de ces lieux humides qui étaient encore propriété de l’Etat.
Aujourd’hui, ces domaines, appelés Grande Roselière, sont préservés et permettent la pratique d’un élevage de plein air où les animaux côtoient en toute quiétude les aigrettes et autres oiseaux migrateurs.
Ecrivain, historien, voyageur-aventurier, Jean-Marie MONTBARBUT du PLESSIS est né à Mortagne sur Gironde en 1944. Il est l’auteur de neuf livres inspirés notamment par ses voyages.
Par le truchement de ce dernier ouvrage imprégné du terroir saintongeais qui fait revivre son esprit frondeur, ses coutumes, ses expressions imagées, il raconte les aventures de l’un de ses ancêtres et décrit la vie des habitants de cette région de la Saintonge dans un langage désuet évoquant la fin du XIX éme siècle.